
En 2006, le mathématicien britannique Clive Humby qualifiait les données de « nouveau pétrole ». Une affirmation visionnaire : aujourd'hui, les données sont partout, y compris dans la finance. Dans ce contexte, comment les directions financières peuvent-elles transformer les données brutes dont elles disposent en décisions intelligentes et en gains financiers ?
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Lors d'un récent webinaire organisé par Kleene.ai en partenariat avec Payhawk, un panel de responsables financiers et de data managers, dont Konstantin Dzhengozov (directeur financier de Payhawk), Tannah Matus (directrice financière de Secret Food Tours), Abigail May (directrice financière de Biscuiteers) et Matt Sawyer (fondateur de Sawinsight), a partagé idées et meilleures pratiques sur la manière dont les équipes financières peuvent transformer au mieux leurs données. En voici un récapitulatif !
Tout au long de ce webinaire, notre discussion a porté sur les étapes pratiques pour automatiser les workflows, améliorer la visibilité de l’entreprise sur ses flux financiers et réaliser des économies. Voici ce qu’il faut retenir :
Pour les entreprises, l’un des principaux défis à relever concerne la gestion des multiples flux de données, souvent complexes et hétérogènes.
Il est toujours possible d’imaginer un système qui résoudrait tous les problèmes de données d’un coup, mais la réalité est beaucoup plus nuancée. Pour notre panel d’experts, "La clé est de commencer petit et de comprendre les données avec lesquelles on travaille, plutôt que d'essayer de tout modifier d’un coup."
Ainsi, plutôt que de viser une grande transformation du jour au lendemain, les experts ont suggéré de la décomposer en plusieurs petits éléments. L’objectif est de courir un marathon, pas un sprint ! En partant de ce postulat initial, vous pouvez définir les différentes étapes à franchir et éviter la frustration née d’attentes trop ambitieuses.
Justifier un investissement dans la transformation des données n’est pas toujours facile. Les dirigeants d'entreprise veulent savoir quel sera très précisément le retour sur investissement, les bénéfices à en retirer, etc.
Or, contrairement à l'achat d'une machine qui permet un gain d'efficacité évident, les projets relatifs aux données n’ont souvent pas de retombées immédiates et concrètes. Pour obtenir l'adhésion des décideurs, il faut donc identifier chaque opportunité, en commençant par :
Abigail May, membre de notre panel et directrice financière chez Biscuiteers, confie ainsi :
Si je travaille à l'élaboration d'une analyse de rentabilité, je me concentre sur la valeur, le coût et surtout le retour sur investissement potentiel. Lorsque ces éléments ne sont pas clairs, il est difficile de justifier une dépense initiale importante.
L'un des plus grands défis à relever dans la conduite de tout type de projet est la résistance au changement.
En effet, les équipes s'habituent aux processus en place, même lorsqu’ils manquent d’efficacité. Lorsqu'une nouvelle technologie est introduite, il existe souvent un décalage entre les compétences des salariés et les exigences de ces outils. Cette incompréhension peut entraîner une résistance naturelle au changement. En réalité, la transformation des données ne se limite pas à une mise à jour technologique : c’est avant tout une évolution des mentalités.
Pour Konstantin Dzhengozov, directeur financier de Payhawk :
La résistance au changement est souvent culturelle. Les gens s’attachent à ce qu’ils connaissent et se sentent dépassés par les nouvelles technologies. L’inconnu fait peur. Pour avancer, il faut amorcer un vrai changement de mentalité. Il est essentiel de faire prendre conscience que les processus actuels ne sont pas durables à long terme. Nous devons transformer notre rapport aux données et repenser notre manière de travailler.
Le panel partageait cet avis et a identifié plusieurs leviers pour atténuer cette résistance :
Votre entreprise a-t-elle besoin d’une refonte de sa gestion des données ? Les signes suivants ne trompent pas :
En résumé : si vos données ne vous permettent pas de prendre des décisions rapidement et efficacement, il est grand temps d’envisager une transformation.
Une fois la décision prise d’engager une transformation des données, reste à savoir par quoi commencer. Voici quelques principes clés pour établir vos priorités :
Pour mieux structurer sa transformation, voici quatre priorités à suivre :
Les membres de notre panel sont unanimes : continuer à s’appuyer sur des processus manuels, c’est laisser passer des opportunités et, au final, perdre de l’argent.
En effet, l’automatisation permet non seulement de réduire les erreurs humaines, mais aussi d’accélérer l’analyse des données. Elle libère les équipes des tâches répétitives pour qu’elles puissent se concentrer sur ce qui compte vraiment : la stratégie commerciale, les prévisions et la gestion des coûts.
Pour Konstantin Dzhengozov :
Les nouvelles technologies offrent aujourd’hui une visibilité et un contrôle en temps réel. Grâce à l’automatisation intelligente, nous pouvons éliminer une grande partie des tâches financières à faible valeur ajoutée. C’est le socle de notre plateforme : intégration fluide avec les ERP, rationalisation des processus d’approbation, et mise en place d’un cadre de contrôle solide, que ce soit via les bons de commande, la gestion des comptes fournisseurs ou des workflows complexes.
La transformation des données vise un but précis : permettre aux entreprises de décider plus vite, avec plus de précision. Si vos systèmes actuels vous ralentissent ou vous compliquent inutilement la tâche, il est temps de changer.
Car c'est une certitude : les entreprises qui réussiront demain seront celles qui reprennent la main sur leurs données aujourd’hui.
Par où commencer ? Pour les experts du panel, il est important de :
La donnée est un levier puissant… mais encore faut-il l’activer !
Avoir conscience que la transformation est indispensable, c’est bien. Savoir par où commencer, c’est encore mieux ! Voici cinq leviers concrets pour engager une transformation des données efficace au sein de votre entreprise :
La transformation des données ne repose pas uniquement sur la technologie. Elle implique aussi un véritable changement culturel. Si votre équipe voit les données comme une baguette magique plutôt qu’un outil stratégique à manier intelligemment, il est temps de réajuster les attentes !
Un bon point de départ est de rendre visible l’impact des erreurs. Lorsque certaines erreurs se répètent (comme cliquer sur le mauvais bouton ou mal gérer un remboursement), mesurez-les et mettez en place des indicateurs de performance clés (KPI) que vous partagerez avec vos équipes.
En mesurant l’impact de ces erreurs et en les communiquant, on s’aperçoit que les comportements évoluent de manière naturelle. Les collaborateurs deviennent plus attentifs, les processus s’améliorent, et les erreurs diminuent.
Les bonnes pratiques :
Toutes les initiatives en matière de données ne se valent pas. Pour être efficaces, les projets doivent être alignés sur les priorités stratégiques de l’entreprise.
Commencez par définir clairement le problème à résoudre : est-ce un enjeu d’efficacité ? De prévision ? De contrôle des coûts ? Ensuite, identifiez les points faibles : d’où les données sont-elles absentes ou peu fiables ?
Enfin, mesurez le retour sur investissement. Un projet de données doit améliorer significativement les opérations et la prise de décision. Par exemple, si votre équipe financière est submergée par les tâches manuelles, commencez par automatiser ce qui peut l’être.
L’automatisation n’est pas juste une question de confort : c’est aussi un levier essentiel pour un meilleur contrôle des dépenses. Par exemple, en centralisant les tâches sur une seule plateforme, tous les membres d’une équipe gagnent en efficacité. L’automatisation permet en effet d’intégrer des contrôles en temps réel, de simplifier les approbations et de réduire les rapprochements manuels.
Les bonnes pratiques :
La « tech stack », ou pile technologique, désigne l'ensemble des technologies qui permettent de faire fonctionner un processus dans une entreprise. Si changer d’outils peut sembler difficile, il est important de comprendre qu’en mettant en place les bons logiciels, ce sont eux qui travailleront pour vous.
À ce titre, un bon système de gestion des dépenses doit :
Les bonnes pratiques :
L’intelligence artificielle offre des opportunités majeures, à condition de partir sur de bonnes bases. Ainsi, si les données d’entrée ne sont pas propres et bien structurées, et si les processus qui produisent ces données sont défaillants, aucune IA ne pourra les corriger.
Les bonnes pratiques :
Que faut-il retenir de tout ça ? D’abord, la transformation des données n’est pas un projet purement financier : c’est un changement à grande échelle pour toute l’entreprise. Des workflows automatisés à la disparition des silos, les organisations qui misent sur une approche structurée de la donnée prendront plus rapidement des décisions éclairées.
Mais la transformation ne se fait pas du jour au lendemain. Le conseil de notre panel d’experts est clair : commencez petit, restez réaliste, et priorisez ce qui a le plus d’impact.
Avec Payhawk, vous pouvez centraliser les données financières, automatiser les processus d’approbation et simplifier les rapports, le tout dans une seule plateforme. Alors, prêt à reprendre le contrôle sur vos finances ? Réservez une démo personnalisée et découvrez comment transformer vos données en décisions stratégiques !
Trish Toovey crée du contenu pour les marchés britannique et américain. Couvrant tous les domaines, du texte publicitaire au script vidéo, Trish s'appuie sur une expérience très variée en matière de création de contenus pour les secteurs de la finance, de la mode et du voyage.
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